X 97150 - A2E   Les essieux

L'originalité et l'intérêt de l'A2E proviennent en grande partie du concept de suspension novateur, développé par Guy Thomas de chez Soulé. Cette suspension à deux étages transpose sur l'essieu les qualités relatives aux bogies : une grande flexibilité pour le confort et une bonne tenue de voie.
Cet autorail peut circuler sur des voies faiblement armées, caractéristiques des réseaux à faible trafic, en raison d'une masse de 15 T par essieu.

- LA SUSPENSION -

La principale difficulté à résoudre a été de rendre cet autorail à faible empattement aussi confortable qu'un autocar de ligne. Le fait de ne disposer que de deux essieux rapprochés impose deux contraintes à priori contradictoires : un guidage rigoureux pour éviter les mouvements de lacets et une bonne flexibilité pour procurer un confort satisfaisant aux occupants. Les solutions adoptées, présentées ci-dessous, représentent un compromis jugé comme une grande réussite, le niveau de confort atteint étant équivalent à celui procuré par des bogies standards.

- Légende : laissez le curseur de la souris sur les principaux éléments -

boîte d'essieu chassis de caisse cadre mobile sabot de frein sabot de frein ressort conique (suspension primaire) ressort conique (suspension primaire) timonerie ''bolster'' (suspension secondaire) ''bolster'' (suspension secondaire) ''bolster'' (suspension secondaire) bloc-frein timonerie roue Ø 890 mm
Essieu d'A2E, avec ses suspensions primaire et secondaire.
La timonerie de frein est ici visible. (document Soulé)

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- Suspension primaire : chaque essieu est lié à un cadre mobile par l'intermédiaire de quatre ressorts coniques métal-caoutchouc, disposés à proximité immédiate des boîtes d'essieu. Le cadre mobile est équivalent à un châssis de bogie.

- Suspension secondaire : chaque cadre mobile est lié à la caisse de l'autorail par l'intermédiaire de quatre blocs en caoutchouc, les "bolster", qui permettent l'entraînement direct de la caisse, en raison d'une bonne rigidité longitudinale. Les débattements verticaux et transversaux de cette suspension à grande flexibilité sont amortis (6 amortisseurs hydrauliques par essieu)

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Essieu complet, muni de sa suspension primaire et secondaire, en cours
de montage. Au premier plan, on aperçoit un des quatre "bolster" associés
à cet essieu. En rouge, les amortisseurs hydrauliques. (document Soulé)

essieu moteur

Essieu moteur de l'autorail A2E. Le pont moteur est ici visible.
Les marchepieds sont liés au cadre mobile. (document Soulé)

essieu porteur

Essieu porteur de l'autorail A2E, muni de ses deux marchepieds. (document Soulé)

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