Autorail FNC 

Lors de sa création, en 1938, la SNCF cherchera à uniformiser son parc d'autorails, pour des raisons évidentes de diminution des coûts d'exploitation, liés à la maintenance délicate d'engins alors trop diversifiés.

A l'époque, la concurrence rail-route était déjà d'actualité et pour éviter la fermeture de petites lignes, deux syndicats, dont la FNC (Fédération Nationale des Cheminots), ont demandé à la SNCF de leur confier la réalisation d'un modèle d'autorails ayant un coût de revient inférieur à celui d'un autocar.

Ainsi est né l'autorail FNC, muni d'un moteur de 80 chevaux, capable de tracter une remorque de 9,85 m de long. L'ensemble ainsi formé était réversible. Il s'agissait de la première série des autorails unifiés de la SNCF, comprenant par la suite les U 150 (150 ch. X 5500 et X 5800), les U 300 (300 ch. X 3800) et les U 600 (600 ch. X 2400).

Au premier plan, un autorail FNC 80 ch. est attelé à une remorque et à un U 150, en gare de Nîmes.

        - CARACTÉRISTIQUES -

Les exemplaires X 5601 à X 5630 possèdent des faces latérales planes.
Les modèles X 5631 à X 5660 sont équipés de faces latérales ondulées.

Principales lignes parcourues par les autorails FNC :

- Orléans - Montargis, Orléans - Pithiviers - Étampes et Malesherbes.
- Tours - Richelieu.
- Les environs de Bourges, Annemasse, Montpellier, Nîmes, Saint-Girons, Agen.
- Montauban - Lexos : aujourd'hui, la plate-forme de cette ancienne ligne accueille une route très agréable parcourant les gorges de l'Aveyron sur une vingtaine de kilomètres, à partir de Nègrepelisse. On peut reconnaître les anciennes gares, les maisonnettes et les halles à marchandises qui ont trouvé, pour la plupart, une seconde vie. Plusieurs courts tunnels sont traversés. Le profil lissé de cette route ne fait aucun doute quant à son origine.

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