- LA FIABILITÉ DES X-TER -
Les premiers autorails de la série X 72500 ont connu des problèmes importants, avec 13 fois plus d'incidents rencontrés que pour les X 2800. Il faut avouer cependant que la technologie utilisée est fort différente.
La masse des éléments et le bruit se sont avérés supérieurs aux contraintes du cahier des charges.
De nombreux exemplaires
ont été remis à niveau à l'usine Alstom d'Aytré, la durée de l'opération,
nommée Rétrofit 1, est d'environ sept semaines pour un élément. Ce rappel concerne
majoritairement des
problèmes préjudiciables à la longévité du matériel et au règlement des
problèmes techniques de mise au point. Quelques modifications améliorant le
confort des usagers ont été effectuées. Cette opération s'est terminée fin
juillet 99.
L'opération Rétrofit 2, menée jusqu'à la fin 2000, permet d'apporter de
nombreuses modifications (plus de 200) dont l'objectif principal est
l'amélioration du confort (isolation phonique, vibrations, étanchéité,
signalétique). La durée de cette opération est de 5 semaines environ par
élément, l'usine d'Aytré pouvant accueillir simultanément 3 rames. Pendant
cette opération de service après-vente se pose le problème du remplacement
des éléments concernés. Par exemple, les éléments tri-caisses en service
sur Paris-Granville ont été remplacés par des rames tractées, avec
certains retards prévus, liés aux vitesses limites accordées à ce type de
matériel roulant et à son moindre dynamisme.
Les premiers exemplaires mis en service feront l'objet de soins plus attentifs, les modèles récents ayant bénéficié d'évolutions au fur et à mesure de leur sortie d'usine. Cependant, des problèmes de groupes électrogènes semblent perdurer.
1 - Problèmes mécaniques
- Fuites de durites au niveau des moteurs.
- Entrées d'eau en cabine et dans les armoires abritant l'électronique.
- Fermeture des portes perfectible.
- Groupes trop bruyants (le bruit est ramené de 85 dB à 73 dB à l'arrêt).
2 - Problèmes liés au confort
- Des à-coups lors des accélérations-reprises : modification du logiciel de traction.
- Insonorisation du plancher insuffisante : pose d'un plancher flottant.
- Reprise de la siègerie et des tablettes.
Aujourd'hui, les problèmes semblent résolus pour les rames passées en
Rétrofit. Le confort et les performances
dispensés par le X 72500 valaient bien quelques petites tracasseries !
Il faut désormais que les infrastructures s'adaptent aux performances de haut niveau dispensées par le X-TER, pour permettre des gains de temps de parcours appréciables. Certaines lignes parcourues par ce nouveau matériel (et par le A-TER) vont bénéficier d'importants travaux permettant le relèvement de la vitesse à V 140.
- L'ENTRETIEN DES X-TER -
L'EIMM de Nevers (Établissement Industriel de Maintenance du Matériel), atelier directeur de la série X 72500, envisageait en 1997 de suivre les fréquences suivantes :
- Une visite générale
tous les 120 000 kms.
- Certains travaux systématiques tous les 2 mois.
- Un reconditionnement ou un remplacement des moteurs de traction après un
parcours de 750 000 kms, ce qui correspond environ à six années
d'exploitation.
Le
X
72599/600 franchit le Ligneron à Notre-Dame-de-Riez, en Vendée.
- Photo Thomas
Thirobois -
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