Le pont de Ners 

Le niveau du Gardon est monté d'une dizaine de mètres, jusqu'à atteindre le niveau supérieur de l'ouvrage. C'est à peine croyable en observant le site lorsque la rivière est paisible. Il faut préciser qu'à certains endroits dans le Gard, il est tombé jusqu'à 600 mm d'eau en 48 heures, les 8 et 9 septembre 2002. Nous sommes au sud des Cévennes et, avec les pentes, le sol n'absorbe pas les fortes précipitations.

Des portions du parapet ont été descellées et des troncs d'arbres ont envahi la voie ferrée. Il faut savoir que de nombreuses terres accueillant des habitations sont situées bien en-dessous du niveau du tablier du pont ! Aux extrémités du pont, les voies en LRS (longs rails soudés) sur traverses en béton pendaient dans le vide. Les travaux de remise en état, commencés le 3 décembre 2002, dureront 6 mois. Le coût de l'opération est de 2 millions d'euros.

- LA RIVE SUD / VERS NÎMES -

L'extrémité sud du pont est celle qui a été la moins endommagée. Il a cependant fallu installer un tablier métallique provisoire pour mettre en place une voie unique temporaire, assortie d'une limitation de vitesse à 30 km/h. Bien entendu, un aiguillage a été implanté à chaque extrémité de la zone. La route, fortement touchée elle aussi, reste fermée. L'impact est cependant moindre car une alternative existe : une route à 4 voies franchit le Gardon à quelques centaines de mètres en amont sur un pont en béton armé très surélevé et donc bien protégé des crues exceptionnelles.


Les eaux du Gardon ont miné la chaussée et la plate-forme de la voie ferrée. On peut apercevoir,
à l'arrière plan, le tablier métallique provisoire mis en place sur une voie seulement. (10/02/2003)

Un aiguillage provisoire a été implanté devant la gare de Ners. (12 février 2003)

La plate-forme de la voie unique temporaire, vue depuis la gare de Ners. On distingue le court tunnel
situé au nord, en direction d'Alès. La voie située en aval a été tronçonnée et déposée. (12/02/2003)

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