Un concurrent potentiel ?

- L'AVANT ORLÉANS -

Dès 1966, des essais à l'échelle 1/2 avaient été menés sur une voie de 6,7 km implantée dans l'Essonne, entre Gometz-la-Ville et Limours, sur la plate-forme désaffectée de la ligne de chemin de fer Paris - Chartres par Gallardon. Plusieurs types d'aéroglisseurs ayant circulé avec succès sur cette courte voie d'essais, le site d'Orléans a ensuite été choisi pour mener des essais en grandeur réelle.

Un lien disposé sur la dernière page de ce "coup de cœur" vous permettra de découvrir le site de l'Essonne et les aéroglisseurs testés à cette époque.

- LA VOIE D'ORLÉANS -

La voie dite d'Orléans est en réalité située entre Saran (Orléans-nord) et Ruan (Artenay), parallèlement à la RN 20 et la ligne SNCF Orléans - Paris.

Terminée en 1969, la voie de 18 kilomètres environ est constituée d'éléments en béton armé, maintenus à 5 mètres du sol par des piliers. Le rail en forme de T inversé a une largeur de 3,40 m et la partie centrale, verticale, a une hauteur de 90 cm.

Chaque extrémité comporte une aire de retournement et une aire de service plus élaborée est située à mi-parcours, à Chevilly.

La voie, en direction d'Orléans est intacte. Plus loin, elle traverse la forêt. Chevilly. (mai 2002)

- LE SITE DE CHEVILLY -

L'aire de service de Chevilly, base opérationnelle des essais de l'Aérotrain entre 1969 et 1974, mérite une petite visite. Aujourd'hui, il ne reste plus que du béton. Le hangar a été démoli à la suite d'un incendie et, en ce qui concerne les aéroglisseurs, c'est une autre histoire... que vous pourrez découvrir en suivant le lien disposé sur la dernière page de ce "coup de cœur".

Le site comprenant la plate-forme de l'aire de service de Chevilly est clôturée. (mai 2002)

La plate-forme de Chevilly est supportée par une forêt de poteaux et de poutres en béton. (mai 2002)

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