Editorial

Pour commencer, je vais évoquer mes mises à jour récentes, en espérant qu'elles ne vous ont pas déçu. Je vous présente aussi mes déboires photographiques... qui se reproduisent malheureusement un peu trop souvent. Sur le coup, c'est rageant, mais avec du recul, ça fait sourire ! Pour terminer, vous découvrirez que mon attachement particulier aux autorails ne date pas d'aujourd'hui, preuve à l'appui.

Il y a des moments où je ne sais plus quoi présenter au sein du site. Par contre, il y en a d'autres où les idées fusent et je dois veiller à ne pas en faire trop. J'ai commencé un coup de cœur "Dis, comment c'était avant ?" que j'ai bien l'intention de compléter dans les mois qui viennent, mais il faudra être patient, le temps que je réunisse les photos nécessaires. J'ai un autre coup de cœur en préparation que je laisse de côté pour l'instant, tant que je n'aurai pas rassemblé suffisamment d'informations pour qu'il soit vraiment intéressant.

J'espère que vous n'êtes pas choqués quand je développe des sujets qui font appel à des sources extérieures au Paradis du X. Ce fut le cas notamment avec la présentation de l'autorail AGC de Bombardier Transport et avec le récent développement de l'article sur les "Michelines" (un grand moment de culture ferroviaire - Là, je crois que j'en fais un peu trop !). Ce n'est pas une solution de facilité, car il faut imaginer un plan, faire une mise en page agréable et rédiger un texte susceptible de valoriser les différentes informations recueillies. Si vous êtes un habitué de mon site, vous savez bien que j'aime toujours associer un commentaire aux images. On m'a d'ailleurs déjà dit : "on dirait un prof qui parle !". Et si c'était le cas ?

Si le logo TER s'est refait une beauté, le Paradis du X aussi a rénové discrètement son interface. Le fond blanc disparaît, rien que pour vos yeux. Des boutons "unifiés" ont été ajoutés, des images "GIF" transparentes ont été insérées ou retraitées avec davantage de soin. Maniaque, moi ? Non, ce n'est qu'une impression (!!!).

Deux locomotives BB 427000 ont été essayées entre Vierzon et Orléans, durant quelques jours seulement. Je peux vous dire qu'elles n'ont pas été facile à observer, à moins de rester la journée entière au bord de la voie. Lisez la suite, vous comprendrez pourquoi !

Le mercredi, elles étaient passées vers 16h00 à la Ferté-Saint-Aubin. Je me suis dit qu'entre les TER et les TRN Limoges - Paris, il ne devait pas y avoir beaucoup de sillons disponibles. Alors, pourquoi ne passeraient-elles pas le lendemain à la même heure ? Je suis donc allé le jeudi aux environs de Salbris, près de Vierzon, afin de choisir un site approprié, bien dégagé : la Sologne, ce n'est pas la Beauce, il y a la forêt en plus ! J'ai trouvé un endroit propice à l'exercice : il s'agit d'un pont situé sur une route peu fréquentée, d'où je peux observer les circulations et prendre des photos légèrement de côté, sans n'avoir sur la pellicule que la caténaire 1500 V, avec un train caché derrière. J'ai plus d'une heure d'avance, c'est confortable.

J'étais donc prêt à prendre une photo exceptionnelle : le pied-photo, le téléobjectif, les réglages, tout était prêt. Ne voyant pas de train venir, je suis allé m'asseoir un peu plus loin et puis de toute façon, ce n'est pas l'heure. Allons bon, ma voiture gêne un tracteur qui va chercher du bois. Ce n'est pas grave, je vais la déplacer de l'autre côté de la voie. Je franchis lentement le pont et là, ... devinez ! Les deux BB 427000 sont passées, largement en avance sur mes prévisions. Je me suis arrêté sur le pont et j'ai bien vu qu'il y avait au moins quatre personnes en cabine. Trop tard ! ça se passe comme ça... au Paradis du X !

Bon, si la SNCF ou la presse ferroviaire cherche un photographe, je crois que je suis hors-concours ! Dans la catégorie "catastrophes", voici deux clichés remarquables : (je vous rassure, j'en ai d'autres... dans le même genre, voire pires)


TGV à Saint-Cyr-en-Val, entre Vierzon et Orléans. Contre-jour ! Comme moi, que faisait-il là ? (10/2001)	BB 27000 Fret à la Ferté-Saint-Aubin. Il y en a deux, je le savais, mais j'ai été surpris avec le 200 mm ! (10/2001)

J'ose vous montrer une photo pas très récente (pour ne pas dire ancienne) qui est une véritable pièce à conviction pour le Paradis du X.

Remontons un peu le temps, c'était avant noël. Je possédais déjà un train électrique, précisément le coffret "Sud - Express" Jouef auquel il fallait ajouter quelques wagons de marchandises hérités d'un réseau plus ancien. Que pouvais-je bien demander comme cadeau ? Du matériel ferroviaire, bien sûr !

Je suis allé avec mes parents chez le détaillant local, correctement approvisionné en trains, comme c'était l'usage à l'époque. Malgré le choix, je me souviens avoir choisi l'autorail Jouef "Picasso", accompagné de sa remorque. Pourquoi ? Peut-être à cause de sa livrée rouge et crème, de son originalité, ou alors tout simplement parce qu'il me rappelait le vrai modèle que j'empruntais entre Nantes et Saint-Gilles-Croix-de-Vie, pour aller en vacances. En tout cas, je me souviens encore parfaitement du magasin, du jour précis où le vendeur m'expliqua que ce modèle était éclairé en fonctionnement. C'était vendu !


Me voici, il y a quelques années, prenant la pause avec mon Picasso flambant neuf. Encore lui ? Ca suffit !	Aujourd'hui, Il conserve toute sa fraîcheur, comme au premier jour. Je parle de l'autorail, bien entendu ! (vous en doutiez ?)

Succès garanti : je me suis bien amusé avec cet autorail, mais il n'était pas très rapide car il nécessitait trop d'énergie pour le transformateur que je possédais. Il était aussi assez exigeant au niveau du rayon de courbure. Si vous êtes observateur, vous pouvez voir sur la photo ci-dessus que le circuit faisait appel à des rails de types différents, ce qui n'arrangeait pas les choses.

VOUS RECOMMANDE
Un site accessible à tous, surtout aux enfants. Le Paradis du X, c'est le train autrement !	Le site de référence des klaxons ferroviaires, mais aussi des photos, l'actualité, et bien d'autres choses.